Vidéo panorama de la Mariapolis

 

Lien vers l'article de Margaret Karram : Ne soyons pas en paix, tant que nous n'aurons pas mis en oeuvre la paix. Cliquez  ICI

 

Premier jour "CONSTRUIRE LA PAIX EN SOI"

 

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Deuxième jour "CONSTRUIRE LA PAIX EN FAMILLE"

 

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 Vidéo Love builds Peace (Chanson en Anglais)

 Duration: 3:15 Written by Nick Cianfarani Arrangement by Vinnie Lamagna Video by Walter Kostner - Holy Land 2007 Leads vocals by Elisa Fontana

 

Troisième jour "Construire la paix dans les communautés multiculturelles et

interreligieuses"

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Expériences dans le domaine interreligieux et dans la paroisse par Rosanna Furgiuele

Aimer l’autre comme soi-même (dans le domaine interreligieux)

J’ai récemment compris cette idée d’une manière beaucoup plus claire et profonde.

Je représente le Mouvement des Focolari et l’Archidiocèse de Toronto au sein d’un comité interreligieux appelé Christian Jewish Dialogue of Toronto. Depuis près de 50 ans, il œuvre en faveur de la compréhension et de l’amitié interreligieuses.

À la suite du conflit au Proche-Orient le 7 octobre dernier, à Toronto, une série d’incidents antisémites et d’actes de vandalisme ont eu lieu dans plusieurs synagogues et écoles juives. Ces événements ont eu un effet dévastateur sur nos amis juifs.

Bien que j’aie dénoncé cette violence sur toutes les personnes concernées, et j’ai exprimé ma solidarité à mes collègues juifs, je ne pouvais pas ressentir ce qu’ils ressentaient.

Ce n’était que lorsque j’ai assisté à des funérailles dans une synagogue, que j’ai dû appeler à l’avance pour donner mon nom et que j’ai été accueillie à l’entrée par des gardes armés pour une fouille de sécurité, que j’ai compris ce que nos amis juifs vivaient. Je peux entrer dans n’importe quelle église catholique à Toronto ou dans le monde, et je ne verrais pas de gardes armés à la porte. Je jouis d’une liberté que beaucoup de Juifs n’ont pas.

Lorsqu’un membre juif de ce comité a déclaré qu’elle avait l’impression que les membres catholiques et chrétiens ne soutenaient pas la cause juive, j’ai ressenti un terrible sentiment de culpabilité et de souffrance. C’est alors que j’ai compris que je n’avais pas réussi à « entrer dans la peau de l’autre ; voir le monde comme il le voit ; vivre l’autre au point de ressentir ses souffrances ».

Récemment, lorsque j’ai reçu une invitation pour une soirée de solidarité contre la haine, un événement organisé dans une synagogue qui avait été vandalisée, j’étais convaincue que je devais y participer, pour faire front commun contre l’antisémitisme et montrer que la haine n’a pas sa place au Canada. Bien que la date ne me convienne pas et que la synagogue soit loin de chez moi, je savais que je devais participer pour mieux comprendre mes frères et sœurs juifs, pour ressentir leur douleur et pour me faire une avec eux.

Certains discours m’ont émue jusqu’aux larmes. Ce fut un moment de grande unité et une grâce spéciale qui a touché mon âme et a élargi mon cœur. « Aimer l’autre comme soi-même », un commandement principal de notre foi, est aussi une clé essentielle au dialogue et à l’unité.

J’ai compris que le dialogue, l’ouverture envers l’autre, favorise la compréhension et le respect mutuels entre les différentes communautés religieuses. J’ai fait l’expérience directe que les événements interreligieux qui réunissent des personnes de différentes religions pour discuter de valeurs et de préoccupations communes font tomber les idées fausses et jettent des ponts de compréhension et de coopération.

Expérience dans ma paroisse

Je fais partie d’une paroisse bilingue ‒ portugaise et anglaise. Les Portugais constituent la majorité des paroissiens. Bien que je comprenne la langue et je suis capable de participer aux messes célébrées en portugais, j’ai commencé à ressentir un certain malaise à cause de la priorité accordée au portugais au détriment de l’anglais.

Je fais partie d’un comité qui prépare le 150e anniversaire de notre paroisse. Je suis le seul membre du comité qui ne soit pas d’origine portugaise. Souvent, les réunions se déroulent en portugais et, bien que je puisse comprendre ce qui se dit, je ne peux pas m’exprimer avec éloquence en portugais. Cela a été une expérience difficile en raison de nos différences culturelles. Je me suis souvent sentie exclue et j’ai eu l’impression que mes suggestions n’étaient pas les bienvenues. De nombreuses activités proposées évoquaient des dévotions spéciales de différentes régions du Portugal. En tant que Canadienne, je ne pouvais pas m’y identifier.

Ces réunions étaient devenues une source de souffrance pour moi. Je me suis rendu compte que toutes les cultures donnent la priorité à des valeurs différentes et que la plupart du temps, lorsque nous voyons des exemples de malentendus culturels, c’est généralement parce qu’une culture regarde une autre culture à travers son propre prisme culturel. C’est ce que je faisais. Je savais que mon attitude devait changer. J’ai appris que s’engager à vivre et à porter la paix n’est pas une partie de plaisir ! Il faut du courage et un grand engagement.

J’ai compris que lorsqu’il n’y a pas d’unité, je dois chercher ce qui nous unit et être un instrument d’unité, faire le premier pas, être la première à prendre l’initiative. La guérison des blessures ne peut se produire que lorsque nous embrassons Jésus Abandonné.

Maintenant quand j’assiste aux réunions, j’y vais avec la seule intention d’aimer et de voir Jésus en chaque membre. Je m’efforce de garder l’esprit ouvert, de bien écouter les autres et j’ai un grand désir de mieux les comprendre. Cette attitude m’aide à dépasser les particularismes et à faire des efforts pour construire l’unité, assurer l’harmonie du comité ainsi que ma paix intérieure.

 

VOICI LE LIEN VERS LA VIDÉO DES IMPRESSIONS LES GEN 3 DE LEUR ÉCOLE GEN 3 À TRENTE, MONTRÉE DURANT LA MARIAPOLIS 

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