Les réponses à la question par des membres des communautés des Focolari du Centre et Est du Canada.

J'ai passé plus de temps avec ma famille, à faire de l'exercice, à travailler et à donner plus d'argent aux personnes qui en ont besoin.

Pendant la pandémie, j'ai eu l'occasion  d'appeler des personnes seules, malades, âgées et souvent désorientées et j’ai pu garder le contact avec ces personnes. Ensemble, nous nous écoutons mutuellement, nous partageons, et nous échangeons nos expériences....et cela nous rapproche l'une de l'autre et nous remplit le cœur de joie et de sérénité.

Après de nombreuses visites à une amie qui était dans une résidence pour personnes âgées, et, au fil des mois, après avoir établi une relation de confiance, (j’ai prêté des livres et apporté des pâtisseries, etc...) et par la suite, lorsqu’elle a été atteinte par la COVID-19,  j'ai maintenu un contact téléphonique quotidien et j'ai même pu l'accompagner et prier avec elle alors qu'elle vivait ses derniers moments de vie .....

J'ai retrouvé les coordonnées d'une famille qui avait pris un peu de distance avec le Mouvement....Juste demander de leurs nouvelles, me faire he, écouter et partager ce qu'ils vivent présentement...  

Le côté positif de la pandémie sur moi c'est que, obligatoirement, j'ai dû m'arrêter, cesser toutes activités de bénévolat, de centre sportif, de rencontres de groupes, que je tenais pour acquises. Ce moment imposé m'a permis un temps de repos et de réflexion, et de me refaire une santé intérieure avec davantage de temps de prière.

Dans mon quartier, il y a beaucoup de personnes âgées, on essaie en famille de faire ce qu'on peut, des choses qu'on n'aurait pas faites avant, comme par exemple quand on va à la ferme ou au magasin. prendre des choses que notre voisin âgé aime.

Après plus de 2 ans de pandémie, j'expérimente une paix intérieure toujours croissante et une relation approfondie avec le Seigneur. Dès le début, je disais à tout le monde: " Restez proche de Jésus, pas du Corona virus". Je l'ai partagé avec d'autres et j'ai remarqué que pendant la journée, je pouvais rester plus facilement en sa présence. Heureusement, nous avons eu la chance d'avoir l'Eucharistie quotidienne dans notre chapelle même si les églises ont été fermées pendant quelques mois d'affilée. Je n'ai que de la gratitude pour toutes les grâces que je reçois sans cesse. Je peux dire que pour moi la pandémie est devenue un temps de croissance et de relation renouvelée avec notre Seigneur. Sr T

J'ai un voisin, un couple italien de presque 90 ans, catholique. En raison de la pandémie, ils ne peuvent pas sortir alors je leur ai apporté le missel du dimanche et ils étaient très reconnaissants et quand son frère est décédé, immédiatement le mari est venu me demander de prier pour son âme et il m'a aussi donné de l'argent pour l'emmener à l'église pour offrir des intentions.

Pendant la pandémie, j'ai remarqué que mon voisin souffrait de dépression. Il a accepté mon invitation d'aller communier avec moi dans notre paroisse. Mon colocataire a également proposé de prier pour ce voisin.

La pandémie m'a aidé à déplacer mon regard des choses éphémères de ce monde vers l'essentiel. Cette période m'a incité à tendre la main à davantage de personnes, notamment celles qui traversaient une période difficile et celles qui vivaient de la solitude.

La pandémie m'a donné l'occasion de penser à toutes les personnes avec lesquelles je n'ai jamais eu le temps de me connecter, certaines remontant à 30 ans. J'ai commencé à parcourir ma liste, les appelant un par un. Nous avons rétabli notre relation et maintenant nous nous appelons régulièrement.

Les 2 années de la pandémie ont définitivement été une période d'opportunité pour moi de grandir à bien des égards. Une façon était d'approfondir ma relation et ma confiance en Jésus abandonné en embrassant toutes les nombreuses souffrances inattendues et différentes que j'ai rencontrées. Une autre façon était de chercher et de vivre des moments de Jésus parmi nous qui m'ont donné la force, le courage et la lumière pour continuer mon chemin sacré.

J'adore faire des cartes et du bricolage. Pendant la pandémie, j'ai proposé à mes camarades de classe de faire des cartes et d'écrire des mots dans ces cartes pour des  personnes âgées d'une résidence. Quelques-uns de mes camarades de classe ont répondu et les aînés étaient très heureux.

Pendant la pandémie j’ai fait, entre autres, plusieurs coups de fil à des personnes seules. Quant aux promenades quotidiennes, elles se sont allongées compte tenu de la soif des gens de parler, de communiquer.

Au cours de cette pandémie, j'ai vraiment apprécié la création de Dieu lors de longues promenades. Peut-être prendre un peu plus de temps pour profiter de ce que Dieu nous a donné et compter mes bénédictions. Certainement, prendre plus de temps pour lire sa Parole. Aussi, pour apprécier davantage quand il s'agit de la famille, des amis, des collègues, des frères et sœurs en Christ. Prendre chaque jour, heure, minute et moment à la fois. Prier plus.

Dans notre groupe Parole de Vie composé de nombreux jeunes, nous avons remarqué qu'il y a des jeunes célibataires qui souffrent de dépression et d'anxiété autour de la pandémie. Nous nous rencontrons tous les mois pour la Parole de Vie, mais au milieu du mois nous organisons une soirée jeux car nous avons découvert que beaucoup de gens jouent à des jeux en ligne pour soulager le stress et l'idée m'est venue qu'au lieu de jouer à des jeux en ligne seuls, nous pourrions jouer à des jeux ensemble. Tout en jouant, il y a beaucoup de discussions et d'interactions et beaucoup de rires et de joie.