En ce temps de carême, temps de repos et de ressourcemt spirituel, chaque baptisé est invité à se
tourner plus que jamais vers la Vierge Marie pour la contempler et prendre exemple sur elle. Elle, Marie,
qui s’est rendue disponible à l’appel du Père et l’a laissé prendre chair en elle. Elle, dont le plus grand
désir est d’inspirer ses enfants à devenir féconds à leur tour et missionnaires au milieu des autres. Oui,
prier Marie est tout à fait adapté à ce temps de silence, de jeûne et de partage.
Un temps où il n’est pas toujours facile de trouver les mots qui aident à rencontrer Dieu et à se repentir,
tant sont forts les bruits et les malices de ce monde pour essayer d’entraver notre communication avec
lui. Voici une prière de carême du père Jean-Paul Hoch, prêtre pendant dix ans en République
Centrafricaine (1978-1988) et Supérieur Général de la Congrégation du Saint-Esprit de 2004 à 2012, pour
nous aider à dire « oui » en toutes circonstances :
« Quand vient pour nous l’heure de la décision, Marie de l’Annonciation, aide-nous à dire “oui” quand
vient pour nous l’heure du départ ; Marie d’Égypte, épouse de Joseph, allume en nous l’Espérance. Quand
vient pour nous l’heure de l’incompréhension, Marie de Jérusalem, creuse en nous la patience. Quand
vient pour nous l’heure de l’intervention, Marie de Cana, donne-nous le courage de l’humble parole.
Quand vient pour nous l’heure de la souffrance, Marie du Golgotha, fais-nous rester aux pieds de ceux en
qui souffre ton Fils. Quand vient pour nous l’heure de l’attente, Marie du Cénacle, inspire-nous une
commune prière. Et chaque jour, quand sonne pour nous l’heure joyeuse du service, Marie de Nazareth,
Marie des Monts de Juda, mets en nous ton cœur de servante. Jusqu’au jour où, prenant ta main, Marie
de l’Assomption, nous nous endormirons, dans l’attente du jour de notre résurrection. »
Et ne pas oublier que la récitation du Rosaire est un moyen très puissant et fécond pour combattre
quotidiennement les manifestations les plus subtiles du mal. Alors à nos chapelets, en ce temps de
carême, pour trouver la grâce de vivre le jeûne ou toute autre forme de privation, et nourrir notre foi,
avec la garantie de ne pas sortir de ce désert les mains vides.
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